La Chine, premier pays apicole au monde, avec 200 000 apiculteurs et six millions de colonies, connaît-elle des pertes anormales d'abeilles ? " Il est très difficile de recueillir des données sur ce pays, explique le biologiste Peter Neumann, coordinateur du réseau de prévention des mortalités, Coloss. Officiellement, il ne se passe rien. Mais quand on en discute en privé, des cas d'effondrements sont rapportés. "
Voilà pourquoi la présentation de Wei Shi, de l'Institut de l'Académie des sciences agricoles de Pékin, était particulièrement attendue au congrès Apimondia. Le chercheur, qui devait relater les pertes " inexpliquées " de colonies, ne s'est pas présenté. " Ils ont eu peur de la grippe A ", explique Henri Clément, président de l'Union nationale des apiculteurs de France (UNAF), co-organisateur du congrès.
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