Dans la presse étrangère
Le titre, blanc sur fond noir, du « China Daily » résonne comme une alerte : « Réchauffement climatique au Tibet ». Ce phénomène conduira dans cette région autonome du sud-ouest de la Chine à une accélération de la fonte des glaciers, une réduction de la neige et une progression des déserts. Et le quotidien, contrôlé par le gouvernement, cite en exergue une ancienne prévision des scientifiques sur la disparition des glaciers (reconnue erronée depuis par l'ONU) et un coût de 120 millions de dollars par an dû à la désertification de ces hauts plateaux qui avoisinent les 4.000 mètres. Cette semaine, c'est au tour du vice-président du gouvernement autonome, Hao Peng, de tirer une nouvelle fois la sonnette d'alarme dans des interviews au journal et à d'autres médias chinois et étrangers. « Le changement climatique mondial a rendu l'environnement du Tibet plus fragile. Il n'est pas question d'un développement économique et social sans environnement écologique agréable. Mieux vaut faire quelques sacrifices économiques », dit-il. Pour Hao, cette situation n'est cependant pas due aux émissions locales, en raison des mesures prises, dont la fermeture de neuf cimenteries, d'aciéries, de papeteries, voire d'une mine d'or en 2006. Mais elle est la conséquence des émissions « globales » de carbone. Un autre article se préoccupe aussi de l'environnement, marquant ainsi le net changement de mentalité. « La Chine a encore une route difficile pour réduire de 20 % sa consommation d'énergie d'ici à la fin de l'année afin de parvenir aux objectifs du 11e Plan quinquennal [2006-2010]. »
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