Le Monde - International, vendredi 3 juin 2011, p. 5
Soupçonnée d'être à l'origine de l'attaque contre Google, Jinan, la capitale de la province chinoise du Shandong, abrite un bureau de reconnaissance de l'Armée populaire de libération ainsi qu'une école d'enseignement professionnel que des cocontractants de l'armée américaine avaient déjà accusés, en 2010, d'être en lien avec une première vague de cyberattaques contre le moteur de recherche et d'autres entreprises américaines. Les responsables de l'école avaient démenti ces accusations, qualifiées par le gouvernement chinois de " hautement irresponsables ". Jeudi, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Hong Lei, a qualifié ces nouvelles accusations de " fabrication totale ".
Google était sortie de la réserve qui caractérise traditionnellement les firmes occidentales face à la cybercensure de Pékin en janvier 2010. La société californienne avait menacé de cesser ses opérations en Chine suite à des attaques, notamment contre des militants des droits de l'homme. Après une violente campagne de presse, l'entreprise s'était résolue à renvoyer les requêtes des internautes sur ses services de Hongkong.
Le 21 mars 2011, Google avait de nouveau accusé la Chine de s'attaquer à son service de messagerie. Depuis le début des révolutions arabes, on observe un ralentissement de la connexion à Gmail.
Harold Thibault
PHOTO - China's Ministry of Foreign Affairs spokesman Hong Lei gestures for questions at a press briefing in Beijing on November 30, 2010. China has urged the United States to 'properly handle' issues related to the leaking of secret diplomatic cables through the WikiLeaks website after the leaked cables contained allegations that China turned a blind eye to illicit North Korean missile parts exports and that the top Chinese leadership was behind cyberattacks on US web search giant Google and US targets.
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