Reportage de notre envoyée spéciale à Dujiangyan, à 42 km de Chengdu, la capitale du Sichuan. L’épicentre du séisme, localisé à Wenchuan, n’est qu’à une trentaine de kilomètres de là. C'est ici que le gouvernement chinois s’est installé et a établi le centre national de secours dès lundi soir.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES
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Près de 10% des bâtiments de la ville ont été endommagés. Dans cet immeuble, une femme enceinte de huit mois et une de ses amies sont bloquées depuis lundi au premier étage, dans un espace de 50 centimètres de haut, écrasées sous les quatre étages supérieurs.
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Entre les opérations de secours, les habitants se construisent une vie en parallèle. Depuis deux jours, malgré la pluie, ils campent dehors sous des tentes de fortunes, faites de bâches et de parapluies.
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Des familles campent dans des bus abandonnés sur le bas-côté.
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Vélo, réchaud et affaires personnelles sont coincés entre les sièges passagers.
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Pompiers, policiers et soldats sont nombreux dans les rues de Dujiangyan.
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Ce mercredi matin, une centaine d’habitants attendent à un coin de rue, bouilloires, bonbonnes et bassines à leurs pieds.
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«Hier, on nous a promis une distribution d’eau ici», confie en colère un jeune homme. «On l’attend depuis trois heures! Depuis lundi, on ne nous a donné qu’une petite bouteille d’eau par personne.»
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Quelques minutes plus tard, trois camions de l’armée viennent se garer. Des cartons de lait, de pâtes et d’eau sont déchargés.
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Rapidement, la file d'attente se déplace et l'attente recommence.
De notre envoyée spéciale à Dujiangyan, Caroline Dijkhuis.
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