CHINE. En quelques jours, les autorités chinoises ont mené une grande offensive sur Internet, pour le « nettoyer » de ses sites impropres. En l'occurrence, en fermant, selon la presse officielle, 91 sites en raison de leur contenu pornographique ou à connotation « largement vulgaire ». Mais cette nouvelle campagne de moralisation a semble-t-il aussi été l'occasion de mettre au pas des sites politiques un peu trop hardis. Bullog.cn, un portail chinois hébergeant nombre de blogueurs célèbres, dont des signataires de la fameuse « Charte 08 » qui ont appelé le mois dernier à un mouvement de démocratisation, est ainsi inaccessible depuis vendredi. Luo Yonghao, fondateur de Bullog.cn, a confirmé sur son propre blog que le site Internet avait été fermé en raison d'« informations politiques nuisibles ».
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