Cai Mingchao, conseiller pour une fondation chinoise spécialisée dans la récupération d'oeuvres ou d'objets d'art pillés, s'est présenté comme l'acquéreur, tout en ajoutant qu'il lui serait impossible de payer.
"Je pense que tout Chinois se serait levé à ce moment. L'occasion s'est simplement présentée à moi. Je n'ai fait qu'endosser pleinement mes responsabilités", a-t-il dit dans un bref communiqué lu pendant une conférence de presse.
Ken Yeh, son représentant en Asie, n'a pas souhaité faire de commentaire sur les déclarations de Cai Mingchao. Un porte-parole de l'ambassade de France a déclaré qu'il attendait d'être plus amplement informé.
Wang Weiming, une des responsables de la fondation, baptisé le Fonds chinois pour la récupération des objets d'art culturels perdus à l'étranger (www.relicsrecovery.org), a avoué qu'elle n'était pas "certaine" que les bronzes regagneraient un jour la Chine.
"Ces trésors nationaux sont encore probablement en France. Nous devons voir comment la situation évolue", a-t-elle dit.
La fondation, selon son site, a été créée en 2002 à Pékin par un groupe d'universitaires et de "personnalités de premier plan".
REUTERS / Ben Blanchard
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