L'acquéreur, une société indépendante, emploie 2.500 salariés répartis sur une demi-douzaine d'usines en Chine. Il coopérait depuis 2004 avec Somab.
Le groupe familial isérois Cato a cédé sa filiale Somab (Société de Mécanisme et d'Automatisme du Bourbonnais) à l'entreprise indépendante chinoise Spark. Cette dernière, forte de 2.500 collaborateurs et de 94 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008, a acquis 80 % des actions de la société de Moulins (Allier), dont le solde du capital demeure dans les mains de personnes physiques et notamment, des salariés.
Créée en 1985, la PME cédée conçoit, fabrique et vend des machines-outils et autres tours d'usinage à commande numérique. Elle emploie une centaine de personnes pour un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2008.
Investissements
« Nous travaillons depuis 2004 avec Spark dans le cadre d'un transfert de technologie. Nous avions le projet de constituer une société en commun jusqu'à ce que Cato choisisse de se désengager », commente Michel Famzun, PDG de l'industriel auvergnat. « Spark veut faire de Somab une plate-forme de commercialisation de ses produits pour l'ensemble de l'Europe. De son côté, Somab a besoin de Spark pour produire certains éléments, voire à terme certaines gammes en Asie afin de baisser ses coûts pour rester compétitif. »
La firme chinoise, spécialisée dans la fabrication de tours et fraiseuses, disposent de sept ou huit usines en Chine dont la plus importante est située à Tanshui. L'industriel asiatique s'est engagé à injecter 1,3 million d'euros en cash dans sa nouvelle entité pour l'aider à faire des investissements et à accélérer les projets de recherche et développement.
Pour soutenir cet effort, le pool bancaire de Somab, composé de quatre banques, aurait consenti, lui, une ligne de crédits de 800.000 euros.
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