Après s'être associé fin février avec le géant pétrolier PetroChina pour goûter aux gisements pétroliers irakiens, Total drague le numéro deux public chinois Cnooc pour aller forer trois gisements du lac Albert, en Ouganda. Un rapprochement stratégique pour Total, qui, confronté à une baisse de la consommation du pétrole en Europe (- 0,4 % par an d'après l'Agence internationale de l'énergie), lorgne désormais la Chine, devenue en 2009 le premier marché automobile mondial. Si Christophe de Margerie, le PDG, veut fermer 500 stations-service en France d'ici à trois ans, il vient d'inaugurer la 100e station Total chinoise. Il a mis la clé sous la porte de la raffinerie de Dunkerque, mais espère ouvrir une raffinerie dans le sud-est de la Chine, " seulement quand on y verra bien clair sur les marges ", tempère-t-on chez Total... sur le projet depuis cinq mois. Un fonds souverain chinois détient 3 % du groupe pétrolier français.
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