Arrivée samedi 22 mai à Shanghaï, premier jour d'une visite officielle en Chine, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, souhaite convaincre les dirigeants de Pékin - seul grand soutien au monde du régime de Kim Jong-Il - de s'associer à la condamnation de la Corée du Nord, après le naufrage, imputé à Pyongyang, de la corvette sud-coréenne Cheonan. Il est " important d'adresser à la Corée du Nord le message clair selon lequel des actes de provocation ont des conséquences ", avait-t-elle déclaré, la veille, à Tokyo. Séoul avait également haussé le ton quelques heures plus tôt : " La Corée du Nord a dépassé les limites et, pour un tel acte, nous la ferons payer ", a assuré le ministre sud-coréen de la défense, Kim Tae-Young. Une commission d'enquête internationale a conclu, jeudi 20 mai, qu'une torpille nord-coréenne avait coulé la corvette sud-coréenne Cheonan, le 26 mars, tuant 46 marins. Les conclusions de la commission d'enquête ont été rejetées par Pyongyang et accueillies avec froideur par Pékin, qui a réclamé davantage de preuves avant de condamner son voisin.
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