C'est le signal qu'attendaient depuis des mois les constructeurs nationaux et étrangers appâtés par l'immensité potentielle du marché de la voiture verte en Chine. Hier, le « Shanghai Securities News », réputé proche du pouvoir, a révélé que les autorités centrales allaient dévoiler dans les tout prochains jours leur programme détaillé de subventions aux acheteurs de ces modèles.
Selon le quotidien, qui confirme les prédictions des analystes, les particuliers pourraient recevoir jusqu'à 60.000 yuans (7.000 euros) lorsqu'ils investissent dans un véhicule tout électrique et jusqu'à 50.000 yuans (5.900 euros) s'ils deviennent propriétaires d'une automobile hybride rechargeable.
Depuis deux ans, le gouvernement affirme publiquement qu'il souhaite voir une importante partie de son parc automobile, qui connaît la plus forte croissance au monde, composée de véhicules « propres ». Pékin espère que le développement de ces voitures, pour l'instant boudées par les acheteurs, permettra de limiter la croissance des rejets de gaz polluants dans le pays. Il compte aussi sur ce virage stratégique pour faire de ses constructeurs nationaux, dépassés par les marques étrangères sur les marchés traditionnels de la voiture à essence, des leaders mondiaux de ces nouvelles technologies.
CATHERINE DUCRUET
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