Europe 1 - Le journal de l'économie, mercredi, 12 décembre 2007
La suprématie de Google est menacé par une stupide histoire de traduction.
L’avenir, c’est la Chine. « Shanghai est aujourd’hui pour nous ce que New York étaient pour nos grands-parents » affirme le Président d’AXA, Henri de Castres. Bref, il faut absolument être en Chine, comme pour les sites Internet. Mais le premier moteur de recherche sur le Web, Google, a un gros problème en Chine : c’est son nom. Les Chinois n’arrivent pas à le prononcer et à l’écrire. L’expert des noms de marques, Marcel Botton, président de l’agence Nomen, (à l’origine de très grands noms tels que Logan, Yaris, Vinci ou encore Velib) prend en compte que le Chinois n’est pas une langue phonétique : « Chaque syllabe d’un nom chinois doit avoir un sens. Donc, il faut réinventer un mot. Le problème avec Google, c’est le son « gle » qui n’existe pas en Chinois. Nos clients, industries intéressées par le marché chinois, ont conscience de leur nom. Et il faut le réinventer. Par exemple, Carrefour (Jia Le Fu) signifie famille heureuse ».
Conséquence, Google est distancé en Chine, loin derrière le moteur de recherche chinois Baidu. Or, avec 162'000'000 d’internautes, la Chine pourrait bientôt détrôner les Etats-Unis en nombre d’internautes, d’ici 3 à 5 ans. Et voilà comment la suprématie de Google sur le Web est menacé. Tout cela à cause d’une stupide histoire de traduction.
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