samedi 17 mai 2008

EN IMAGES - Reportage à Hang Wang - Caroline Dijkhuis

20Minutes - Diaporama, dimanche, 18 mai 2008
Trois sœurs viennent de reconnaître le corps d'un parent. Aussitôt, elles sortent bâtons d’encens, papiers de fausse monnaie et bougies, et constituent un petit autel.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES
De notre envoyée spéciale à Hang Wang, Caroline Dijkhuis.









La ville de Hang Wang était située à 70 km de l'épicentre du séisme. Trois jours après le tremblement de terre, l'espoir de retrouver vivant des disparus s'amenuise d'heure en heure.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Près d'une école, Davy, un jeune secouriste volontaire raconte: «On entendait encore mercredi monter des voix d’enfants des gravas, des pleurs et des appels au secours. Maintenant, on n’entend plus rien.»
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Trois sœurs viennent de reconnaître le corps d'un parent. Aussitôt, elles sortent bâtons d’encens, papiers de fausse monnaie et bougies, et constituent un petit autel.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Il fait de plus en plus chaud à Hang Wang ce qui rend l’atmosphère difficilement respirable. Le travail des secours s'en trouve ralenti.
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Plus loin, des habitants viennent avec des sacs plastiques rechercher des effets personnels avant qu'on leur interdise l'accès aux gravats.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Avant le séisme, la ville comptait 70.000 habitants. Aujourd'hui, elle est interdite aux journalistes étrangers.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


A 15 km de là, sur l'ancienne route qui reliait Hang Wang à Qingping, on croise des habitants des montagnes qui marchent depuis des heures pour regagner la civilisation. Après 7 heures de marches, les premiers arrivent enfin.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Jusqu’à présent, les fortes pluies qui s'étaient abattues sur la région suite au sinistre avaient provoqué des éboulements rendant toute opération difficile.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


Ce jeudi, les secours commencent à rejoindre les blessés restés bloqués là-haut.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES


A l’endroit où la route s’est effondrée, des femmes attendent leurs maris qui travaillaient dans la montagne au moment du séisme. Ce n’est que lorsque les décomptes seront faits dans ces villes lointaines que le bilan, déjà lourd de 50.000 morts, se rapprochera vraiment de la vérité.
De notre envoyée spéciale à Hang Wang, Caroline Dijkhuis.
Crédit : C. DIJKHUIS / 20 MINUTES

1 commentaires:

francoisewe@yahoo.fr a dit…

Bonjour, Je suis heureuse de découvrir ce reportage sur la Chine et de voir que vous avez parfaitement réussi votre projet professionnel. J'ai été votre professeur de philosophie en terminale et en rangeant mes dossiers je viens de retrouver la longue lettre que vous m'aviez adressée à la place de la dissertation du DS. C'est un témoignage émouvant dont je vous remercie et que j'ai vraiment plaisir à relire.Si cela vous intéresse je pourrais vous le scanner et vous l'adresser en pièce jointe.