Les alpinistes chinois chargés de porter la flamme des Jeux olympiques de Pékin sur le Toit du monde se trouvaient hier à 1 000 mètres sous le sommet de l'Everest, où les conditions météorologiques semblaient favorables à l'ascension finale.
Les chutes de neige empêchaient ces deux dernières semaines l'équipe d'alpinistes de mener à bien ce projet ambitieux, dont Pékin espère faire le point d'orgue du relais de la flamme olympique avant le début des JO en août. L'amélioration de la météo constatée depuis trois jours a donné du baume au coeur aux organisateurs qui semblent plus optimistes que jamais sur la possibilité de porter la flamme jusqu'aux 8 848 mètres du plus haut sommet de la planète. « Je pense que nous aurons de bonnes nouvelles dans les jours à venir », a déclaré hier Zhang Zhijian, porte-parole de l'équipe d'alpinistes. Sur les 31 membres de la cordée, 22 sont tibétains, huit appartiennent à l'ethnie chinoise majoritaire Han et le dernier à la minorité Tujia. Trois des alpinistes sont des femmes. Pour Pékin, l'ascension de la flamme au sommet de l'Everest devait symboliser l'unité nationale, l'harmonie entre les ethnies et contribuer au prestige national du pays. La flamme est distincte de celle qui a fait le tour du monde lors d'un parcours chahuté par des manifestations protibétaines, et qui fait en ce moment le tour de Chine.
© 2008 Le Figaro. Tous droits réservés.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire