vendredi 25 avril 2008

Non au boycott - Jacques Attali et autres

VOIR AUSSI LE CLASH EN VIDÉO - JACQUES ATTALI QUITTE LE PLATEAU DE LAURENT RUQUIER

Le Nouvel Observateur - Jeudi, 24 avril 2008, p. 20

«Les Jeux de Pékin, ce n'est pas Berlin!» Jacques Attali trouve plutôt «ridicule» que «60 millions de personnes essaient d'imposer à 1,3 milliard d'autres une façon de vivre». Il estime qu'il faut donner le temps à la Chine pour devenir une démocratie. Rappelant qu'il a fallu huit siècles à la France pour opérer sa mue. Un pragmatisme partagé par nombre d'entrepreneurs ou de politiques.


JEAN-LUC MELENCHON Le jacobin laïque

Très remonté contre cette «théocratie indéfendable» et l'«enthousiasme béat» de ses partisans, «qui ont trop lu «Tintin au Tibet»», Mélenchon estime que le Tibet est chinois, un point c'est tout. Le soulèvement des Tibétains? Il le rapproche de l'insurrection des «royalistes vendéens» matée par «les forces de notre République». Sur Dailymotion, sa diatribe anti-Tibet a été renommée «Mélenchon déchire le Tibet et le dalaïlama!» et elle fait un carton. Preuve que ses positions anti-«politiquement correct» trouvent un écho certain.

GEORGES FRECHE L'ex-mao

«Que Sarkozy vienne ou pas aux JO?

Les Chinois s'en carrent!

Ils ne savent même pas où est la France.» Ce grand nostalgique de Mao - il veut ériger une statue du Grand Timonier à Montpellier - se devait d'afficher sa solidarité avec Pékin. Avec sa délicatesse habituelle, le président de la région Languedoc-Roussillon a sorti sa kalachnikov contre «Sarkozy, qui dit beaucoup de conneries sur la Chine», et «Ségo, qui veut libérer le Tibet avec son mousqueton». L'indépendance du Tibet? «Et pourquoi pas les Bretons, les Basques et les Ch'tis?»


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