Le gouvernement chinois a accepté hier une première offre étrangère de secours, celles d'experts du Japon. Si l'on excepte les volontaires d'une fondation bouddhiste de Taïwan et une équipe de la Croix-Rouge de Hongkong, il s'agit de la première équipe étrangère autorisée à travailler en Chine, ce pays demeurant toujours réservé quant à la possibilité d'accepter d'autres étrangers.
Un premier groupe d'une trentaine de sauveteurs japonais est donc parti hier de Tokyo avec des appareils permettant l'observation sous les gravats et des détecteurs de gaz, afin de faciliter le repérage d'éventuels survivants sous les décombres. Une deuxième équipe d'une trentaine d'hommes également, accompagnés de chiens, doit suivre aujourd'hui. Cette aide ne tient pas uniquement au savoir-faire des Japonais, dont l'île est soumise à de fréquents séismes, mais également à la visite la semaine passée du président chinois dans l'Archipel, ces deux voisins ayant alors décidé de tourner une page de leur histoire.
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