La Chine, si l'on en croit le « China Daily », proche du pouvoir, semble déterminée à lutter contre les démolitions forcées de maisons pour la réalisation de projets immobiliers. Pour appeler à de nouvelles mesures, le quotidien chinois, dans un éditorial, cite deux récentes affaires : la condamnation à mort d'un promoteur immobilier de Wanzhou, accusé d'avoir fait assassiner un homme qui s'opposait à la destruction de la maison de ses parents, et la condamnation à trois ans de prison avec sursis d'un propriétaire qui avait tué une personne, envoyée par un promoteur, pour s'introduire par effraction chez lui. Pour le journal, ces deux affaires sont la conséquence même d'un long conflit entre promoteurs et familles dont les maisons se trouvent sur les zones de construction. Or, propose le quotidien, il s'agit de parvenir à trouver « une plate-forme permettant aux promoteurs et aux résidents de négocier d'égaux à égaux ». Le quotidien chinois juge anormal que les promoteurs fassent d'énormes bénéfices, alors qu'ils ne versent aux résidents que des indemnités, insuffisantes pour acheter un nouveau logement. De plus, il est nécessaire de prendre des mesures pour empêcher les promoteurs immobiliers de recourir à des moyens illégaux pour détruire des maisons. « Obliger les promoteurs immobiliers à se conformer à des règles, est aussi dans l'intérêt du bon développement de l'immobilier » en Chine, conclut le « China Daily ».
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