Le Swiss Center Shanghai ouvre ces jours un vaste espace dévolu aux industries des machines helvétiques, en visant notamment le secteur ferroviaire.
Un réseau sur place. Aujourd'hui dirigé par le physicien fribourgeois Nicolas Musy, le Swiss Center Shanghai (SCS), lancé en 2000 sur une initiative fribourgeoise, a connu des débuts difficiles, en raison de tensions entre diverses régions et acteurs de la promotion économique suisse. Il est désormais d'envergure nationale, et forme un réseau (cluster) d'entreprises en Chine. Il propose bureaux et conseils pour le réseautage. Ses responsables estiment avoir servi une centaine d'entreprises, aussi bien des PME que des grandes sociétés, et permis la création de 20 structures. En outre, Nicolas Musy est périodiquement mandaté par l'EPFL pour ses opérations de relations internationales.
Un lieu de promotion. Proche d'un grand noeud de transports, le «Centre de machinerie» du SCS, récemment ouvert, offre 2300 m2 aux compagnies, sous forme d'ateliers adaptés pour des présentations techniques, afin qu'elles fassent la démonstration de leurs technologies. Il «ouvre la porte aux clients potentiels chinois à l'excellence de la production suisse», affirme Nicolas Musy (ci-contre) dans un communiqué.
Le ferroviaire en ligne de mire. En mars, indique le SCS, la Chine est devenue, pour la première fois depuis six ans, un importateur net de technologies helvétiques, avec un déficit commercial de sept milliards de dollars. Dopés par les plans de relance, les grands projets ferroviaires chinois - 42 lignes à grande vitesse sont planifiées - attirent tout particulièrement certaines sociétés. Dans le nouvel espace seront ainsi présentes Sécheron (GE), qui produit notamment des transformateurs, Jansen (SG), pour les tubes d'acier, et Pixy (AG), jeune société qui se lance dans les systèmes de visualisation pour les chemins de fer.
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