Le Soir - 1E - CULTURE, jeudi, 17 février 2011, p. 39
Arts plastiques Il se concentre sur le Népal et la Belgique
Le baron belge Guy Ullens de Schooten inaugurait en novembre 2007 le Centre d'art contemporain Ullens (Ucca) dans le quartier artistique de Pékin, Dashanzi. Aujourd'hui, il aimerait s'en désengager pour se concentrer sur les actions de mécénat de son épouse au Népal et en Belgique et pour aider de jeunes artistes indiens émergents.
« Il faut savoir qu'en Chine, la culture est un domaine très réservé, nous disait-il en 2009. C'est le ministère de la Culture et de la Propagande qui gère ces dossiers. Mon épouse et moi avons réussi à passer entre les gouttes. Nous voudrions d'ailleurs que notre Centre devienne tout à fait chinois. »
Un échec visiblement. La première raison étant que la direction de l'Ucca apparaîtrait trop européenne aux yeux des Chinois. « Les Chinois ont été très bien, nous n'avons jamais eu de censure. Le problème est que nous avons besoin de partenaires chinois pour naviguer dans leur structure » , a-t-il dit à La Libre Belgique.
La deuxième raison serait due au fait que la rentabilité ne suivrait malheureusement pas malgré la haute qualité du Centre et des expositions qui y ont été organisées.
Il faut savoir que ce milliardaire de 76 ans et son épouse, la baronne Myriam, disposent de l'une des plus belles collections personnelles d'oeuvres chinoises. Collection qu'il compte revendre petit à petit. Le premier lot de 106 oeuvres chinoises se vendra le 4 avril prochain, chez Sotheby's à Hong Kong, pour une valeur estimée à 12 millions d'euros.
© 2011 © Rossel & Cie S.A. - LE SOIR Bruxelles, 2011
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