Les Echos, no. 21034 - Dernière, lundi 10 octobre 2011, p. 17
Dans la presse étrangère
Certains ouvriers arrivent avec des cheveux teints. Ils travaillent deux jours, puis s'en vont et rêvent d'être DJ et de travailler dans des boîtes de nuit. » Dans un entretien avec « China Daily », Nicolas Mazeaud, directeur d'un sous-traitant industriel, Asytec Metal and Plastic Products, installé à Foshan dans le delta de la rivière des Perles, dresse un portrait sévère de l'ouvrier chinois d'aujourd'hui.
Mais Asytec n'est pas seul à trouver la région du Guangdong moins attractive. D'après le quotidien chinois, de nombreux secteurs ont décidé d'augmenter le salaire minimum (jusqu'à 150 euros par mois). Sans oublier que nombre de salariés commencent à trouver la région moins intéressante que leur propre province natale.
Face à ces changements, Foxconn Technology a annoncé sa décision de réduire ses effectifs (1,2 million actuellement) en installant 1 million de robots au cours des trois prochaines années. Mais toutes les entreprises ne peuvent pas suivre ce rythme. La Chine, atelier du monde, tourne-t-elle la page ?
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