Présent à Davos, Eric Schmidt, le patron de Google, a expliqué que son « objectif n'est pas de gagner de l'argent en vendant des terminaux ou le logiciel Android ». C'est de prendre position sur la publicité mobile.
L'iPad d'Apple n'a qu'à bien se tenir. Après avoir commencé à concurrencer l'iPhone avec Nexus One et son système d'exploitation pour terminaux mobiles Android, Google a clairement l'intention de coller aux semelles d'Apple sur le terrain des « tablettes », ces appareils hybrides à mi-chemin entre un « smartphone » et un ordinateur portable. Même s'il refuse de s'engager officiellement sur la commercialisation d'un terminal mobile concurrent de l'iPad sous sa propre marque, Eric Schmidt, le PDG de Google, promet le lancement d'ici peu de nouvelles gammes de terminaux dans la famille Android. « Il va y avoir plein de terminaux de toutes les formes possibles. Avec des petits écrans, de grands écrans, des écrans tactiles_ » évoque le patron de Google. Lors du Consumer Electronic Show de Las Vegas, en début d'année, des prototypes avaient d'ailleurs déjà été présentés. « D'ici six semaines, le Nexus One sera disponible sur les quatre principaux réseaux mobiles américains. Il sera également proposé à terme dans d'autres pays », précise Eric Schmidt avant d'ajouter : « Notre objectif n'est pas de gagner de l'argent en vendant des terminaux ou le logiciel Android. Nous voulons faciliter le développement de la plate-forme Android. Nous voulons qu'il y ait des volumes importants. Suffisamment importants pour que les développeurs imaginent de nouvelles applications » qui nourriront, à terme, le succès d'Android en permettant la croissance d'un vaste écosystème, détaille le PDG du géant de l'Internet, pour qui « ce qui fait le succès d'un terminal ce n'est pas sa forme, ce sont les programmes auxquels il permet d'accéder ». Un succès qui est déjà là pour Android. Les volumes seront importants dès 2010, promet le PDG tout en refusant de s'engager sur des objectifs chiffrés.
De l'usage aux revenus
Si le but n'est pas de gagner de l'argent sur les terminaux ni sur le logiciel Android, c'est que Google espère demain être capable de s'enrichir grâce à la croissance du marché de l'accès à Internet en mobilité. Un marché qui devrait attirer les annonceurs, d'autant plus que les téléphones permettent d'identifier clairement les consommateurs et que la fonction GPS permet de les localiser, ce qui devrait rendre les publicités encore plus pertinentes. « Nous avons le meilleur moteur de recherche. Sur leur mobile aussi, les utilisateurs passeront par nous », croit Eric Schmidt. « C'est l'usage qui générera des revenus », estime-t-il.
ENCADRÉ : Google n'a pas encore quitté la Chine
Optimisme. Google a peut-être haussé le ton face à la Chine mais, pour l'instant, le géant de l'Internet n'a pas encore quitté l'empire du Milieu. Présent au forum de Davos, le PDG du groupe, Eric Schmidt, s'est même voulu relativement optimiste. Il n'exclut pas que la Chine revoie ses pratiques sur le terrain de la censure. Le patron admet que le dialogue avec la Chine n'est pas rompu. Il a cependant répété que Google fermerait ses opérations abritées sur le site www.google.cn si le groupe n'obtenait pas que son moteur de recherche ne soit plus filtré par la censure chinoise.
1 commentaires:
Pour information: "Google a clairement l'intention de coller aux semelles d'Apple sur le terrain des « tablettes »"
OKKKK ! A savoir qu'Android est deja porté et implémenté sur des Tablette, avant même qu'on parle de tablet Apple (islate et ipad...) et maintenant on va encore venir dire "oui apple a inventé la tablet"
Il y a deja 15ans que M$ a sorti les premiers TabletPC, y'a rien de nouveau, rien de révolutionnaire !
Juste du marketing, et des moutons qui suivent une marque pommé et bourré d'orgueil qu'ils ne méritent même pas ...
Apple, a part du design épuré, ils savent pas faire grand chose !
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