Après avoir formé une coentreprise avec le chinois Dongfeng, PSA devrait en créer une deuxième avec Changan. En marge du salon de Pékin, le vice-président de ce constructeur public a reconnu être en discussion avec le constructeur français pour fabriquer des véhicules utilitaires à Shenzen. L'accord pourrait être conclu dans un mois ou deux. L'information, déjà confirmée au Figaro par une source interne de PSA, n'a pas été officialisée côté français.
Après avoir bondi de plus de moitié en 2009, le groupe veut « croître cette année deux fois plus vite que le marché, pour atteindre 350 000 à 400 000 ventes », déclare Claude Vajsman, directeur de PSA en Chine. Il mise sur sa nouvelle Citroën C5 et sa Peugeot 408, conçue pour ce marché. L'an prochain, il produira localement sa future berline haut de gamme. PSA ne pèse pourtant pas lourd en Chine, avec 3,3 % de parts de marché l'an passé. D'où la nécessité de trouver un deuxième allié pour atteindre 8 % à partir de 2015.
Le Lion ne risque pas d'être concurrencé par son compatriote Renault, qui n'a pas l'intention de s'implanter en Chine dans l'immédiat. « Il ne faut pas multiplier les fronts. Renault doit d'abord transformer l'essai en Russie et en Inde, et se renforcer au Brésil », martèle Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan.
© 2010 Le Figaro. Tous droits réservés.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire