Dans la presse étrangère
A Moscou, il est facile de trouver chez les revendeurs un BlackBerry pour l'équivalent de 73 euros ou, encore, un iPhone 3G pour 83 euros, voire pour moins de 200 euros un Nokia Ascent Ferrari 1947 de Vertu qui peut coûter ailleurs 7.500 euros. Selon « The Moscow Times », les téléphones portables de contrefaçon mais aussi de contrebande ont envahi la Russie et sont vendus dans une totale impunité. A elles seules les contrefaçons, toutes fabriquées en Chine, représentent de 2 % à 3 % du marché total, d'après le quotidien. Et l'on peut trouver ainsi un peu de tout, du « Nukua » imitant le célèbre Nokia à la contrefaçon parfaite de l'iPhone 3G d'Apple « conçu en Californie, fabriqué en Chine ». Le plus étonnant est le manque d'empressement des autorités russes pour lutter contre ce phénomène. « On ne peut pas envoyer un policier pour chaque revendeur de marchandises illégales », a affirmé un porte-parole du ministère de l'Intérieur. De plus, les douaniers, qui seraient les plus aptes à lutter contre ces importations illégales reçoivent des pots-de-vin des revendeurs clandestins. Très souvent, les téléphones portables de contrefaçon sont transportés dans de simples valises par lot de 200 à 300. De plus, les opérateurs de télécommunications mobiles en Russie sont peu enclins à prendre des mesures. En décembre dernier, les opérateurs en Inde avaient ainsi bloqué tous les téléphones qui n'avaient pas d'Imea, le code international d'identification des appareils mobiles. Ce que les compagnies russes se refusent à faire. Mais pour combien de temps encore ?
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1 commentaires:
J'ai testé le iphone chinois et il est tombé en panne 2h00 plus tard... pas moyen de se faire rembourser ni réparer !! SURTOUT N'ACHETEZ PAS CE GENRE DE CONTREFACON !!!!
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